Réponse au questionnaire des : Vert'Libéraux - Sabine Latour (Candidate au Conseil Administratif)

 




Commentaires accompagnant le questionnaire J’AIME TROINEX.

 

Chères Initiatrices et Chères et Chers membres de l’association J’AIME TROINEX


Merci pour ce travail énorme de réalisation du questionnaire qui soulève les questions d’importance pour Troinex et me fait aussi réfléchir encore un peu plus loin.


Comme souvent dans la vie, il n’est pas possible de trancher noir/blanc, ainsi je vous soumets mes réflexions sur certaines questions afin d’y apporter une nuance pour une appréciation au plus juste. Cela concerne en particulier les questions auxquelles j’ai répondu « sans avis ». Ce n’est pas que je n’ai pas d’avis, mais un oui/non ne permet pas toujours de saisir la complexité de la situation et du terrain.

Je suis bien consciente que mes commentaires peuvent vous compliquer la vie pour exploiter le(s) questionnaire(s), cependant votre travail détaillé mérite un travail aussi détaillé en retour. J’ai traité le questionnaire avec la plus grande attention et y ai passé plusieurs heures à répondre au plus juste – sans considération électoraliste. Je préfère ne pas promettre ce qui n’est de facto pas réalisable, même si au fond souhaitable et aspirationnel. 

J’apprécie grandement l’échange de qualité que j’ai avec J’aime Troinex (dont je suis membre par ailleurs) et reste à votre disposition pour toute discussion.


Amicalement

Sabine Latour

https://vertlibstroinex.my.canva.site/

 











Compléments de réponses au questionnaire

Question 11 :
Je n’étais pas au Conseil municipal quand les travaux d’importance ont été réalisés sur ce chemin et ne peux pas juger s’il y a réellement un manque de vision ou si l’étude du trajet d’un bus n’existait pas à l’époque (il y plus de 10 ans). 
Il est évident que les communiers se préoccupent de savoir comment leurs impôts sont dépensés. 
D’après les quelques informations dont je dispose, le coût de Fr. 1,5 mio à l’époque était en partie dû à la réfection des infrastructures dans le sous-sol. 

Question 13 :
Qui étaient ces conseillers municipaux visionnaires en 2000 ? Et quels étaient leurs propos à l’époque ?

Question 16 :
Je peux comprendre que l’explication de texte dans la brochure de vote n’était pas suffisamment explicite. Cependant, je dois avouer que ne n’ai pas mesuré cela, probablement parce que je connaissais le projet depuis mon activité au Conseil municipal.

Question 17 :
Les décisions cantonales – prises par le Grand Conseil – ne sont pas tj judicieuses, surtout que chaque cas de parcelle enclavée est différent. Ici les défis pour la circulation n’ont clairement pas été identifiés en amont. Cela dit, le canton avait laissé penser à la commune au début du projet du PLQ Lullin, que l’accès pourrait se faire par Moillebin pour finalement revenir sur sa décision et exclure ce passage. Nous ne savons pas à ce jour si le canton s’est adressé à Berne pour demander une exception à la règle pour pouvoir passer par le Nant du Sac, au moins pendant la période des travaux. 

Question D3 :
le coût parait élevé par rapport au service rendu par l’ouvrage. Depuis mon activité au Conseil municipal, je dû me rendre à l’évidence que tous les projets communaux ont des cahiers de charge lourds et complexes qui entrainent des coûts qui ne sont pas retraçables sans en connaître les détails. Le coût est élevé, cependant les défis de cette passerelle sont ailleurs : elle ne résout pas le problème de la traversée de la route de Troinex relativement dangéreuse, et sa dimension paraît non adéquate autant pour l’usage que pour l’environnement.

Question 21 :
Cette passerelle dans sa conception actuelle est ou trop étroite ou trop large. 2 vélos cargos et encore des piétons ne peuvent pas se croiser sur 2,80m. Je plaiderai en faveur d’une passerelle piétonne uniquement ou alors une passerelle avec vélos qui devront mettre pied à terre. Il s’agirait de faire une étude dynamique sur le flux du passage sur cette passerelle qui n’a pas été faite.  A titre personnel, je défends une traversée de la route de Troinex en souterrain ou par une passerelle, mais à part le coût d’un tel ouvrage, ne sais pas si topographiquement et techniquement possible. A étudier en tout cas.

Question 23 :
Ce sens unique devra faire l’objet d’un monitoring comme pour tout nouvel aménagement routier et des modifications devront être apportées si nécessaires (et possible).

Question 28 :
Bien sûr qu’il est dans le projet de la commune dans le cadre du plan de stationnement de permettre l’utilisation maximale du parking et mesures seront prochainement implémentées. C’est une question de temps pour que les préoccupations mentionnées soient résolues à satisfaction d’une majorité des communiers. 

Question 29 :
Sans barrière ce parking a été beaucoup occupé par des voiture ventouses occupant l’espace de façon permanente. Il a fallu se résoudre à la solution de la barrière. Le paiement de l’occupation de l’espace public paraît aussi adéquat (l’entretien du bâti coûte).  Ce parking a en partie une vocation d’utilisation de courte durée, afin de permettre un tournus, pour que tous bénéficient d’un accès aux services et commerces du centre du village. 

Question 30 :
Oui pour la patrouilleuse scolaire à défaut d’une meilleure solution (et puis c’est sympa les patrouilleuse scolaire – mais ça énerve les usagers de la route, pas toujours respectueux des patrouilles scolaires.  La traversée de la route de Troinex constitue un obstacle non dénué de danger, particulièrement pour les jeunes enfants qui idéalement devraient pouvoir se rendre à l’école de manière autonome. Pour cela, la traversée de la route de Troinex devrait se faire autrement, soit en souterrain soit par-dessus. A étudier si faisable techniquement et finançable. 

Question 34 :

Dans un monde idéal, la croissance de Troinex devrait être contenue. Or dans le monde réel qui est celui de l’espace Schengen, ni la Suisse, ni le canton, ni la commune ne peuvent s’opposer à une croissance de la population. A Troinex, il reste pas mal de villas anciennes sur des terrains relativement grands qui seront rachetés par des groupes immobilier qui y réaliseront des projets d’une plus grande densité. Les vendeurs eux sont bien contents de vendre au prix fort. Ce que la commune peut faire – à l’instar de Veyrier tout récemment – est d’encadrer la croissance en n’accordant des permis de construire que quand la population récente aura été « intégrée » en termes d’infrastructures, et services et de finances permettant la réalisation de ces derniers. NB : infrastructures ne signifie pas que du bâti, mais des zones récréationnelles aussi, telles que jardins publics, parc…espaces vides. 

Question 35 :
Il m’est difficile de répondre à cette question, d’autant plus que la question ne précise pas d’horizon temps. Par ailleurs, des projections à long terme n’ont pas été présentées au Conseil municipal. 

Question 41 :
C’est un dilemme récurrent – le taux de participation de la population, quel que soit le sujet (votations et élections comprises). 

On devra veiller à et encourager la participation de la population – à travers notamment une communication directe plus intense (porte à porte p.ex ?) et envisager une présentation peut-être aussi en anglais. 

Question 46 :
Il y a plusieurs points dans cette question : déplacement du centre du village, démolition Dusonchet, construction champ du Curé

Je réponds essentiellement à la démolition de Dusonchet :

Un autre casse-tête. Ces immeubles ne correspondent plus aux normes.  La commune a l’obligation de reloger les habitants de Dusonchet si démolition. D’après les experts une rénovation des immeubles Dusonchet n’est pas la solution, pour plusieurs raisons. Et même durant une rénovation potentielle, il s’agirait de reloger les habitants ailleurs dans la commune, mais où ? Par ailleurs, les Troinésiens eux-mêmes désirent pour leurs familles/enfants/parents de trouver des logements dans leur commune.

Question 47.
La bâtiment actuel de la Chaumière n’a pas de valeur patrimoniale.
Je désire que le restaurant de la Chaumière, qui a clairement placé Troinex sur la carte culinaire du canton et au-delà, reste à Troinex et ce dans une installation correspondant aux exigences de qualité et normes d’un tel établissement. 

Question 49 :
difficile de s’opposer à une législation cantonale. Au cas par cas, une négociation pourrait être tentée autant avec le promoteur qu’avec le canton, mais cela sera à bien plaire – ou changement de la loi cantonale (ce qui paraît exclu). La commune peut préaviser négativement un nouveau projet de construction et le canton devra désormais en tenir compte. Mais cela ne signifie pas encore que l’autorisation cantonale ne sera pas accordée. L’IUS par ailleurs ne concerne que l’emprise au sol et non la hauteur des bâtiments, qui constitue un autre facteur d’importance. 


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